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Terrorisme : ils voulaient «frapper» le 17 novembre

Photo du rédacteur: sebby54sebby54

Quatre hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire, soupçonnés d’avoir voulu passer à l’action le jour du mouvement des Gilets Jaunes. Sources : Le Parisien


« Ça va saigner le 17 novembre ». C’est un SMS adressé par un des terroristes présumés à sa fiancée qui a poussé les enquêteurs de la Sous-Direction antiterroriste (SDAT) à intervenir le 13 novembre dernier à Saint-Etienne (Loire). Selon nos informations, les quatre hommes qui ont été mis en examen et placés en détention provisoire samedi dernier pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » avaient l’intention de commettre une attaque terroriste, le 17 novembre, alors que les forces de l’ordre étaient mobilisées sur les rassemblements des Gilets jaunes.


Mardi dernier, trois de ces hommes avaient été interpellés par la Sous-Direction antiterroriste à Saint-Etienne (Loire). Deux frères âgés de 23 et 35 ans connus pour radicalisation, et une troisième personne âgée de 52 ans. Deux autres hommes avaient été extraits de prison pour être placés en garde à vue. Parmi eux, le mentor du groupe âgé de 25 ans, déjà mis en examen, il y a un an et demi, dans une autre affaire de terrorisme. Originaire de la région lyonnaise, cet homme décrit comme très radicalisé, communiquait avec les autres à partir d’un téléphone portable depuis la prison.


Une arme de chasse et sept cartouches retrouvées


La cible n’était pas clairement définie, mais les enquêteurs ont retrouvé chez l’un d’entre-eux, une arme de chasse et sept cartouches. L’un des deux frères cherchait à se procurer une kalachnikov. En garde à vue, les suspects n’ont pas caché leur radicalisation. L’un a affirmé soutenir la nébuleuse d’Al-Qaïda, un autre vouloir se rendre au Yemen. Lors des perquisitions les enquêteurs ont saisi un ordinateur, plusieurs tablettes, et une clé USB contenant de la documentation pro Daesh.

L’un des suspects a expliqué en garde à vue vouloir profiter du désordre engendré par les Gilets jaunes et la mobilisation policière pour commettre un braquage. Mais les juges anti-terroristes sont convaincus que le petit groupe voulait commettre une attaque terroriste sur le sol français ce jour-là. Une enquête préliminaire du parquet de Paris avait été ouverte le 31 août visant « des velléités de départ en zone de djihad et l’évocation imprécise d’un projet de passage à l’acte violent ». La cinquième personne n’a pas été mise en examen.

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créer par Greg 

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