Ses membres sont couramment désignés sous le nom de Casques blancs. Cette organisation a été formée en 2013 sur l'initiative de James Le Mesurier, ancien militaire britannique, le même fondateur de l'ONG Mayday Rescue en 2014. Il a reçu en juin 2016 le grade d'officier de l'Ordre de l'Empire britannique) Les Casques Blancs manipulent et agissent contre le gouvernement Syrien, de la population et la Résistance du pays plutôt que de les aider..... et qui évacue les casques blanc de Syrie....Israël. Et où vont-ils être accueilli ces casques blancs ? En Jordanie...
Évacuation secrète de Casques blancs en Syrie. Par LEXPRESS.fr

Une coalition internationale a permis d'évacuer plus de 400 casques blancs syriens et leurs familles, menacés dans leur pays.
Au total, 422 Casques blancs, secouristes volontaires dans les zones rebelles en Syrie et membres de leurs familles ont été évacués dans la nuit de samedi à dimanche par Israël vers la Jordanie alors qu'ils semblaient pris au piège face à l'offensive du régime dans le sud syrien. Les évacués doivent être hébergés pour trois mois maximum avant d'être transférés vers la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Canada, qui se sont manifestés pour les accueillir, selon les autorités à Amman.
Les Casques blancs sont devenus célèbres pour leurs opérations de secours en Syrie, où le conflit a fait plus de 350 000 morts et des dégâts considérables depuis 2011. Leur travail, très médiatisé, leur avait valu d'être considérés pour le prix Nobel de la paix en 2016.
Jusqu'à 250 personnes accueillies au Canada
Le Canada a prévu de réinstaller "jusqu'à 50 membres des Casques blancs ainsi que leurs familles, et travaille avec la communauté internationale pour évaluer les autres besoins potentiels". La chaîne publique CBC a précisé que le total des personnes accueillies par le Canada pourrait atteindre 250.
"Le Canada est un partenaire-clé des Casques blancs, et il est fier de leur avoir fourni du financement en soutien à leur formation d'urgence et en vue d'augmenter le nombre de femmes qui en font partie. Nous ressentons une responsabilité morale profonde envers ces personnes qui font preuve de bravoure et d'altruisme", a déclaré la cheffe de la diplomatie canadienne Chrystia Freeland, en assurant que son pays continuerait à "fournir de l'aide humanitaire significative aux personnes affectées par le conflit en Syrie".

"La France prendra sa part dans l'accueil des Casques blancs et leurs familles" et "continuera à se mobiliser en faveur de ces personnes courageuses qui ont risqué leur vie jour après jour pour aider la population syrienne", a également annoncé lundi le Quai d'Orsay. Il n'a cependant pas donné le nombre de personnes que la France était prête à accueillir.
A Montréal, une source gouvernementale canadienne a indiqué qu'un autre groupe de Casques Blancs "n'a pu arriver à la frontière à cause de la situation sur le terrain", durant le laps de temps pendant lequel la frontière israélienne a été ouverte pour l'évacuation. Près de 400 Casques blancs sont donc toujours bloqués dans le sud syrien ont indiqué lundi à l'AFP deux secouristes, qui s'inquiètent du sort que le régime pourrait leur réserver. "Nous appelons les parties concernées à nous aider à sortir" du sud syrien, a confié par téléphone à l'AFP César, 23 ans, volontaire de l'équipe de presse des Casques blancs dans la ville de Deraa.
La Syrie condamne cette action internationale
Moscou et Damas accusent régulièrement les secouristes d'être liés à des groupes djihadistes et de véhiculer des "mensonges" sur leurs opérations militaires. "Les mots de condamnation ne suffisent pas pour exprimer la colère de tous les Syriens face à ces complots méprisables et au soutien sans limite apporté par les pays occidentaux, Israël et la Jordanie à l'organisation des Casques blancs", indique lundi une source du ministère syrien des Affaires étrangères, citée par Sana.

Syrie: qui sont les "casques blancs", héros anonymes de la guerre?
Les quelque 3000 volontaires de la défense civile syrienne apportent les premiers soins, luttent contre les incendies, déblaient, réparent et alertent régulièrement la communauté internationale. L'Express s'est porté à leur rencontre.
"Avec l'intervention de la Russie, les choses ont nettement empiré en Syrie, confie Raed Al-Saleh. Nous avons perdu six volontaires depuis le début de leurs frappes." Selon le responsable des casques blancs syriens, les civils et les équipes de sauvetage paient un lourd tribut lors des raids de l'aviation russe. Alors que Moscou prétend mener le combat contre Daech, "plus de 85% des frappes russes ont visé des sites civils ou l'opposition modérée", dénonce Raed el-Salah, que L'Express a rencontré lors de son passage à Paris cette semaine.
Les quelque 3000 volontaires de la défense civile syrienne apportent les premiers soins, luttent contre les incendies, déblaient, réparent et alertent régulièrement la communauté internationale. L'Express s'est porté à leur rencontre.
"Avec l'intervention de la Russie, les choses ont nettement empiré en Syrie, confie Raed Al-Saleh. Nous avons perdu six volontaires depuis le début de leurs frappes." Selon le responsable des casques blancs syriens, les civils et les équipes de sauvetage paient un lourd tribut lors des raids de l'aviation russe. Alors que Moscou prétend mener le combat contre Daech, "plus de 85% des frappes russes ont visé des sites civils ou l'opposition modérée", dénonce Raed el-Salah, que L'Express a rencontré lors de son passage à Paris cette semaine.
"Sur les toits de tous les hôpitaux du monde, on trouve soit une croix, soit un croissant rouge, abonde Abdulrahim Aljamal, pharmacien, membre de l'organisation de médecins syrienne UOSSM,
partenaire des casques blancs. En Syrie, nous avons volontairement effacé tout ce qui peut signaler la présence d'un centre de soins. Pour que cela n'en fasse pas des cibles. En trois ans, 170 hôpitaux ont été attaqués ; 17 le mois dernier. Nous construisons même des centres de soins en sous-sol". Depuis le début de la guerre, "654 soignants sont morts en activité", ajoute-t-il. "Nous demandons, insiste Abdulrahim Aljamal, qu'une résolution interdisant les frappes contre les hôpitaux soit adoptée lors de la prochaine réunion de Genève".
Des maçons, des étudiants, des infirmiers...
Raed Al-Saleh, originaire de la ville de Jisr el-Chogour (nord), était commerçant avant que la contestation du régime de Bachar el-Assad ne se transforme en guerre civile, en 2011. Comme lui, ils sont quelques milliers à s'être improvisés sauveteurs: des maçons, des étudiants, des infirmiers... Les tout premiers casques blancs sont apparus en 2013, dans la région d'Idleb, un gouvernorat passé aux mains de l'opposition -après un bref épisode sous le joug de l'EI- au printemps dernier. Des volontaires se sont organisés pour apporter les premiers secours dans les endroits ciblés par les attaques des forces gouvernementales. L'initiative a fait boule de neige. Depuis octobre 2014, tous les comités se sont rassemblés sous le nom de Défense civile syrienne. "Nous comptons aujourd'hui 2850 volontaires" affirme Raed Al-Saleh, "dont 400 spécialisés dans les soins de premiers secours", précise Abdulrahim Aljamal.
Les volontaires interviennent après les attaques aériennes pour tenter d'extirper les personnes ensevelies dans les décombres. La lutte contre les incendies, l'évacuation des civils, les premiers soins, la gestion des abris, la réparation des réseaux d'eau et d'électricité sont leurs autres missions. "Nous organisons aussi des formations auprès des civils sur la meilleure attitude à avoir en cas de bombardements, face aux bombes non explosées, aux mines", complète Raed Al-Saleh. Les casques blancs ont sauvé 35 000 vies, assure-t-il. De son côté, l'UOSSM, qui contribue à les former aux premiers secours, met l'accent sur la formation des sages-femmes et des aides-soignants, pour pallier l'exode des médecins, chassés par la guerre et le ciblage dont font l'objet les professions de santé depuis le début de la crise.
Les relations avec les groupes armés? "On fait avec", explique l'activiste, avec une coordination minimale afin de ne pas gêner leurs interventions. La Défense civile n'est pas présente dans les régions aux mains de l'organisation Etat Islamique, à l'exception de la ville d'El-Bab, à l'est d'Alep. "C'est parfois difficile pour nos volontaires. Dans certains cas, on a dû retirer certains de nos membres à cause du climat tendu avec les hommes de Daech." Les casques blancs sont, par contre, absents des zones contrôlées par le régime, épargnées, elles, par les bombardements aériens. "Nous serions prêts à travailler dans les zones de combat, précise l'activiste, mais le gouvernement ne nous laisse pas y entrer."
Une trop longue attente
La Défense civile syrienne reçoit des financements de plusieurs pays: la Grande-Bretagne, le Danemark, les Pays-Bas, le Japon ou les Etats-Unis. Washington fournit des ambulances, des véhicules d'incendie et d'extraction. Le Royaume-Uni, le Danemark, Pays-Bas, a procuré des équipements de sauvetage et de la formation. Le Japon soutient les activités de sensibilisation de la population à la prévention. "La France, elle, nous a fourni une aide financière pour l'évacuation des civils des zones de combats à Idleb au moment des combats au printemps 2015."
Quand on l'interroge sur ce qu'il attend de la communauté internationale, Raed Al-Saleh soupire. Plus que d'aide matérielle, "nous aimerions que les grandes puissances mettent en cohérence leurs actes et les principes qu'ils affichent. Nous sommes désespérés d'attendre."

Pourquoi Israël a-t-il évacué les Casques blancs de Syrie ? Israël a évacué les Casques blancs de Syrie sur l'insistance de Washington, estime le directeur de l'Institut de la planification stratégique Alexandre Goussev.
Les membres des Casques blancs ont été évacués de Syrie en raison de leur «discréditation totale», a déclaré le directeur de l'Institut de la planification stratégique Alexandre Goussev dans un entretien accordé à la chaîne RT.
Selon lui, l'évacuation des Casques blancs par Israël, pays qui bénéficie d'un «soutien financier et politique des grands capitaux occidentaux» témoigne du fait qu'ils ont «accompli leur tâche».
«En plus, c'est la proximité territoriale qui compte. Le renseignement israélien contrôle un vaste territoire en Syrie et il lui est plus facile de procéder à l'évacuation des membres de cette organisation», a expliqué l'interlocuteur de la chaîne.
Toujours d'après M.Goussev, Israël a entrepris cette démarche sur l'insistance de Washington, les Casques blancs étant «entièrement financés par les pays occidentaux».
Auparavant, des centaines de membres des Casques blancs avaient été évacués via Israël vers la Jordanieen raison de la progression des troupes fidèles à Bachar el-Assad dans les zones contrôlées par les forces antigouvernementales.
Financés notamment par Londres et Washington, les Casques blancs sont accusés par Damas d'être liés aux groupes les plus extrémistes opérant en Syrie et de porter notamment assistance aux terroristes blessés dans les bombardements. Ils sont également accusés d'avoir mis en scène de fausses attaques chimiques en Syrie.

Israël a évacué des centaines de Casques blancs syriens vers la Jordanie
Selon une information de l’armée israélienne, confirmée par le ministère israélien des Affaires étrangères, plusieurs centaines de Casques blancs syriens ont été envoyés vers un «pays voisin» à la demande d'Israël et des États-Unis.
Le ministère des Affaires étrangères d'Israël a confirmé que l'armée israélienne avait évacué les activistes d'une «organisation civile» locale non nommée et des membres de leurs familles de la Syrie à la demande des États-Unis et des pays européens.
L'information a été confirmée par le porte-parole du Ministère des affaires étrangères d'Israël Emmanuel Nahshon.
«À la demande des États-Unis, du Canada et des États européens, Israël a mené à bien un effort humanitaire pour secourir les membres d'une organisation civile syrienne («Casques blancs») et leurs familles. Ils ont été évacués de la zone de guerre dans le sud de la Syrie vers un pays voisin»
L'armée a déclaré qu'elle avait envoyé les Syriens évacués vers un «pays voisin». Selon le site internet Ynet, il s'agit de la Jordanie, où environ 800 personnes ont été évacuées.
«Les civils ont été évacués de la zone de combat dans le sud de la Syrie en raison de la menace immédiate pour leur vie», a ajouté l'armée.
Auparavant, il a été indiqué que les États-Unis, le Canada et certains pays européens, dont le Royaume-Uni et la France, discutent d'un plan d'évacuation de Syrie des membres des Casques blancs et de leurs familles qui déclarent agir afin de sauver les civils dans les zones de guerre, mais sont accusés par Damas d'avoir des liens avec des extrémistes et de mener des activités de propagande hostiles.
Les Casques blancs ont été maintes fois accusés de coopérer avec des terroristes. Parmi les griefs retenus contre eux figurent la propagande anti-gouvernementale visant Bachar el-Assad, des tentatives pour encourager une intervention étrangère dans le pays, ainsi que des prétendues preuves fabriquées dénonçant les bavures commises lors de la campagne russe en Syrie.
Les Casques blancs ont notamment mis en scène la présumée attaque chimique du 7 avril 2018 dans la ville syrienne de Douma, dont un extrait vidéo a été publié par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Par la suite le 20 avril, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déclaré qu'il y avait «beaucoup de preuves» de l'implication du Royaume-Uni dans la mise en scène de cette l'attaque chimique. Il avait souligné que, sur la vidéo des Casques blancs, on voyait parfaitement que les personnes qui avaient prétendument survécu à cette attaque chimique présumée n'avaient pas de protection, et que seulement «quelques-uns avaient des bandes de gaze»
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