Les ONG ne servent qu a alimenter les réseaux pédophile. En profitant de la détresse du pays. Beaucoup d entre elles ont eu des problèmes en rapport avec des trafic d enfants.
Sources : LE MONDE
Liberia : une ONG américaine reconnaît des viols sur des filles dont elle s’occupait
Le fondateur de l’ONG, atteint du sida, a pu contaminer ses victimes. Certaines étaient âgées de dix ans à peine.
Une ONG américaine bien connue et respectée au Liberia a présenté ses excuses, samedi 13 octobre, pour les viols incessants de jeunes filles dans une de ses écoles. Les victimes étaient censées, par le biais de la scolarisation, échapper à une vie d’exploitation sexuelle. « Nous sommes profondément désolés », a écrit l’association More Than Me sur son site en réaction aux conclusions d’une longue enquête publiée par le site d’investigations américain ProPublica et par le magazine Time.
Des filles étaient abusées par le cofondateur de l’ONG, Macintosh Johnson, au sein de cette école implantée dans un bidonville de la capitale libérienne, Monrovia. Il est mort du sida en 2016, et il est à craindre qu’il ait infecté ses victimes, parfois âgées de dix ans seulement.
« A toutes les filles qui ont été violées par Macintosh Johnson en 2014 et auparavant : nous avons échoué avec vous », a écrit l’organisation. « Nous avons donné à Johnson un pouvoir qu’il a exploité en abusant des enfants. Ces dynamiques de pouvoir ont entravé la capacité de l’équipe à immédiatement rapporter ces abus à notre direction. Notre direction aurait dû reconnaître les signaux plus tôt. »
Mort avant son jugement
Dénoncé par des filles, Johnson avait été arrêté. Son procès en 2015 fut suspendu en raison de suspicions de pots-de-vin, selon ProPublica. Il devait être rejugé lorsqu’il est mort, en 2016.
L’école, ouverte en 2013, fut la première des 18 établissements de More Than Me dans cet Etat pauvre d’Afrique de l’Ouest.
L’ONG avait levé plus de huit millions de dollars de fonds (6,9 M€ au cours actuel), dont près de 600 000 provenaient du gouvernement américain. Elle avait aussi reçu le soutien de la présidente du Liberia à l’époque, Ellen Johnson Sirleaf, également Prix Nobel de la paix.
ProPublica décrit Macintosh Johnson comme un « charmant arnaqueur »,lié à Katie Meyler, la fondatrice de l’ONG. Cette évangélique était venue apporter son aide au Liberia à la suite de quatorze ans de guerre civile, se donnant pour mission d’aider les filles des bidonvilles.
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