L'effet Mandela est la croyance pseudoscientifique selon laquelle certaines différences entre les souvenirs d'une personne et le monde réel sont causées par des modifications d'événements passés dans la chronologie. Beaucoup de croyants à l'effet Mandela pensent que cela est causé par un voyage accidentel entre des univers alternatifs, bien que d'autres suggèrent que l'histoire a été délibérément modifiée par la suite par des êtres extradimensionnels malicieux dans le même calendrier ou par des expériences au CERN. Il a été nommé d'après Nelson Mandela, que certaines personnes auraient cru, à tort, être décédé en prison dans les années 1980 alors que celui ci est décédé en 2013.
Le CERN n'exploite pas un seul accélérateur de particules pour étudier la structure de la matière, mais toute une chaîne d'autres machines (appelés parfois injecteurs). Les particules qui les traversent successivement sont progressivement accélérées, pour donner ainsi aux particules une énergie de plus en plus importante. Ce complexe comprend actuellement plusieurs accélérateurs linéaires et circulaires.
La plus puissante installation du CERN est le Large Hadron Collider (LHC), qui a été mis en service le 10 septembre 2008 (initialement prévu en novembre 2007). Le LHC se trouve tout au bout de la chaîne d'accélérateurs. Dans le cas d'une accélération de protons, ceux-ci empruntent le chemin suivant :
Tout commence par une source de protons appelée « duoplasmatron ». Cet appareil, de la taille d'une boîte de conserve, utilise de l'hydrogène pour produire des protons pourvus d'un énergie initiale de 100 keV (le noyau de l'hydrogène ordinaire étant constitué d'un proton unique). Ce gaz, provenant d'une bouteille, est injecté à une cadence contrôlée dans la chambre de la source, où il est ionisé pour arracher l'unique électron de chaque atome. Les protons résultants sont alors éjectés par un champ électrique vers l'étape suivante.L'accélérateur linéaire de protons Linac-2, qui fut mis en service en 1978. Constituant (avec la source de protons) le premier maillon de la chaîne, c'est l'installation la plus sollicitée du CERN ; son taux de disponibilité est de 98 à 99 % et sa mise à l'arrêt est prévue vers 201716 date à laquelle il sera alors remplacé par le Linac-4. Le Linac-2 accélère les protons jusqu'à un tiers de la vitesse de la lumière, ce qui se traduit par une énergie de 50 MeV par particule. À la sortie du Linac-2, les protons sont injectés dans le PS-Booster. Il s'agit d'un petit synchrotron d'une circonférence de 157 m et qui porte l'énergie à 1,4 GeV par proton, ce qui correspond à 91,6 % de la vitesse de la lumière. Les protons sont ensuite injectés dans le PS.Le PS ou Proton Synchrotron, d'une circonférence de 628 mètres, et équipé de 277 électroaimants dont 100 dipôles qui servent à courber le faisceau de particules. Il s'agit de l'un des équipements les plus anciens du CERN, car il fut mis en service en novembre 1959, mais a subi de multiples modifications depuis. Cette machine est utilisée actuellement pour accélérer des protons mais aussi des ions. Durant sa carrière, il a également fait office d'accélérateur d'antiprotons, d'électrons, et de positrons (antiélectrons). Il permet d'augmenter l'énergie des protons jusqu'à 25 GeV, en les accélérant à 99,9 % de la vitesse de la lumière. À partir de cette étape, l'augmentation de la vitesse n'est plus significative car on approche celle de la lumière qui constitue, d'après la théorie de la relativité, une limite infranchissable. La hausse de l'énergie des particules est désormais essentiellement le résultat d'une augmentation de leur masse.Le Super Proton Synchrotron (SPS), d'une circonférence de 7 km, pourvu de 1 317 électroaimants dont 744 dipôles. Il propulse les protons à 450 GeV. Il fut mis en service en 1976 en tant qu'accélérateur simple, converti en collisionneur proton-antiproton en 1983, avant de devenir un nouvel injecteur de la chaîne à partir de 1989 pour le LEP, puis pour son remplaçant, le LHC. À l'instar du PS, le SPS a accéléré durant sa carrière des particules variées (protons, antiprotons, ions plus ou moins massifs, électrons, positrons). Depuis le démarrage du LHC, le SPS fonctionne uniquement avec des protons ou des ions.Et enfin le LHC ou Large Hadron Collider (Grand collisionneur de hadrons, en français), d'une circonférence de 26,659 km, utilisant des supraconducteurs, et où les protons pourront atteindre les 7 TeV (soit un niveau d'énergie par particule 70 millions de fois plus grand que celui produit par le duoplasmatron source).
Dans le cadre de l'expérience ALICE le LHC accélère également des ions de plomb, et pour ces derniers le parcours est légèrement différent : produits par une « source ECR » à partir de plomb vaporisé puis ionisé, les ions de plomb subissent leur première accélération dans l'accélérateur linéaire Linac-3, puis ils passent dans le LEIR (Anneau à ions de basse énergie). Ce n'est qu'ensuite que les ions suivent le même parcours que les protons, via le PS, le SPS, et le LHC (la source ECR, le Linac-3 et le LEIR remplacent donc respectivement le duoplasmatron, le Linac-2 et le « Booster »). Au fur et à mesure de leur accélération, ces ions sont dépouillés de leurs électrons en plusieurs étapes, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des noyaux atomiques « nus » qui pourront atteindre une énergie de 574 TeVchacun (soit 2,76 TeV par nucléon).
Chaque installation du CERN dispose de un ou plusieurs halls d'expérimentation, disponibles pour les expériences. C'est ainsi que les protons accélérés du Booster, du PS, et du SPS peuvent être dirigés soit vers l'accélérateur suivant dans la chaîne, soit vers des zones expérimentales, le plus souvent à cible fixe (collision entre les faisceaux et une cible afin de produire de nouvelles particules).
ohn Ellis est un physicien théoricien anglais, né en 1946. Il étudia à l'université de Cambridge où il dirigea pendant six ans le groupe Théorie des particules. Il est mieux connu pour avoir aidé Dimitri Nanopoulos à unifier la théorie des cordes à l’aide du modèle standard de la physique des particules. Il inventa le diagramme pingouin, un type particulier de diagramme de Feynman.
Ellis fut créateur du nom Theory of Everything (ToE, en français « théorie du Tout ») dans un article publié dans la revue scientifique Nature en 1986. Il a participé à la création du nom Grand Unified Theory (« Grande unification »), avec ses collègues du CERN.
Sur la seconde photo, on peut y apercevoir John Ellis après le premier test réussi du LHC. Ou il est indiqué "BOND 1 Mandela. Nous sommes heureux au CERN".
Pour Finir une vidéo qui explique l effet Mandela...
Tout est vérifiable sur YouTube.
Comments