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Ces maçons qui nous gouvernent...


Analyse. En perte de vitesse ? En perte d’influence ? Certains l’affirment. D’autres l’écrivent. Quelle est la vraie nature des relations entre Emmanuel Macron et les francs-maçons ?


Qu’on dise leur influence puissante ou non, cela importe peu aux nombreuses loges encore attachées au culte du secret. Effectivement, entendre que la franc-maçonnerie est en perte de vitesse depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron peut en réalité réjouir les frères proches du président. Pourquoi ? « Certains maçons très attachés au secret ne sont jamais aussi satisfaits que lorsqu’on leur prête peu d’influence », ou mieux, « quand on les dit en voie de disparition », nous indique un ancien frère actif.

Car, si leur influence réelle est difficile à démontrer, certaines nominations à des postes clés dans l’appareil de l’État et au gouvernement disent d’elles-mêmes qu’Emmanuel Macron a fait le choix de composer avec eux. D’ailleurs, au long de la campagne présidentielle, en toute discrétion, d’éminents frères ont mis à la disposition du futur chef de l’État leurs réseaux et leur carnet d’adresses établis dans les loges. Quelques jours avant le second tour, Christophe Habas, le grand maître du Grand Orient de France (GODF), n’a ainsi pas hésité à accorder un entretien sur le blog La Lumière du site de l’Express : « Nous sommes inquiets de la progression de Marine Le Pen. Sans hésiter, nous appelons à faire barrage au FN en votant pour le seul candidat républicain : Emmanuel Macron. » Le soutien est « sans équivoque », poursuivait-il.


Beaucoup s'assument, comme Gérard Collomb


Au sein du gouvernement, il y a ceux qui n’ont jamais caché leur appartenance à la franc-maçonnerie. Comme Gérard Collomb, le maire de Lyon, aujourd’hui au ministère de l’Intérieur. « Au début, ça m’a plutôt fait beaucoup de tort. C’est pour cela que j’ai décidé de le dire, parce que, comme ça, personne ne m’embête. Quand vous êtes un homme public, il faut au moins dire qui vous êtes. Cela fait partie de la transparence », confiait-il ainsi au Parisien en 2011. Pendant la campagne, il a mis à disposition tous ses réseaux. Le récompensant pour sa fidélité, son sérieux et ses soutiens, Emmanuel Macron en fera son ministre de l’Intérieur, doublé du statut de “ministre d’État”. Autant dire, un poste de tout premier plan dans le dispositif, à la tête d’un ministère où la franc-maçonnerie est chez elle. Jacques Mézard aussi, qui a fait ses premiers pas au ministère de l’Agriculture, a été jugé plus utile et efficace au ministère de la Cohésion des territoires pour remplacer un frère, Richard Ferrand. À la tête de ce ministère, il va pouvoir faire jouer tous ses réseaux, notamment au Sénat, où l’on dit qu’il est parfois compliqué de faire adopter un texte sans le soutien des frères.

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